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Origine de la famille
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Louis Houde fils de Noël Houde et d’Anne Lefebre, épouse Madeleine Boucher fille de Marin et de Perrine Mallet le 12 janvier 1655 à Château Richer.

Claude Houde épouse Madeleine Lemay fille de Michel et de Marie Duteau en 1695 à Saint-Louis-de-Lobinière.

Jean-Baptiste Houde épouse Marie-Angéline Bourgoin fille de Jacques et de Jeanne Mesny le 22 août 1734 à Saint-Antoine-de-Tilly.

Jean-Baptiste Houde épouse Marie-Amable Labonté dit Marot fille de Jean-baptiste et de Marie-Amable Dubois le 11 septembre 1780 à Nicolet.

Jean-Baptiste Houle épouse Marie-Antoinette Baron fille de Jacques et de Geneviève Lacharité le 9 janvier 1804 à Nicolet.

François Houle épouse Émilie Lizotte fille de Jean-Baptiste et de Clotilde Paradis le 3 septembre 1844 à Nicolet.

Chrysostome Houle épouse Annie Auger fille d’Edwouard et d’Adélaïde Lemire le 24 avril 1877 à Nicolet.

Wilfrid Houle épouse Marie-Anne Lachance fille de Victor et de Marie-Adèle Lamotte le 27 août 1912 à Beauport.

Jean-Marie Houle épouse Élise Mélina Couture fille d’Adélard et d’Olivine Vermette le 6 septembre 1943 à Beauport.

Laurent Houle épouse Monique Ouellet Fille d’Adélard et de Thérèse Lachance le 18 juillet 1970 à L’Ange-Gardien.

De ce couple, trois enfants sont nés:
Nathalie 26 octobre 1971 à courville

   conjoint : Bruno Bertran

    enfant:


 
Jessica  30 juin 1998
Jonahan   4 novembre 2001

Patrick, 24 octobre 1972 à Courville
Stéphane, 15 mai 1975 à Courville

 

 


LOUIS HOUDE    flechepetite.gif (224 octets) 

 Quand, en 1712, il est conduit à son dernier repos, l’ancêtre Louis Houde rate de peu son siècle de vie.
«Il a connu, du haut de ses quatre-vingt-quinze ans, soixante-quinze petits-enfants dont trente et un petits-fils du nom de Houde»,  clame à son sujet  le père Juliel Déziel.  
Peu de nos pionniers peuvent se vanter d’avoir fait mieux.

L’incident d’un marin qui avait
trop bu.

Défricheur et agriculteur comme la plupart des colons de son époque, Louis Houde aurait aussi exercé à l’occasion le métier de maître maçon. Né au Perche en 1617, il émigre en Nouvelle-France trente ans plus tard. Un manuscrit, rédigé par le notaire Claude Lecouste et conservé aux archives judiciaires de Québec, atteste la présence de Louis à bord d’un navire de la compagnie des cents Associés, Parti de Dieppe et commandé par le capitaine Marsolet. Lecouste y relate l’histoire d’un certain Charles Gorré, un marin qui a trop bu et qui, se voyant refuser un autre verre, «jette bas sa bouteille et son bonnet», se lance à la mer et disparaît dans les flots.

Cet incident se déroule alors que le navire mouille au large de Tadoussac, donc presque au terme du voyage. Louis Houde se trouve parmi les témoins qui ont donné leur version de l’affaire et son nom est inscrit au bas du procès-verbal, avec ceux de Regnault, Dufour et Marsolet.

 

Serviteur de Noël Juchereau

Mais d’où Louis arrive-t-il ? Fils de Noël Houde et d’Anne Lefebre, il vient de Manou, diocèse de Chartes, au Perche (Eure-et-Loir), précisera quelques années plus tard son acte de mariage. L’ancêtre Houde arrive en même temps que Jacques Le Roy, Jacques Poupar, Jean Malenfant, Louis Guimont, Julien Mercier, Pierre Aloignon, René Vigneron, Philibert Chaudron, Pierre Lande, Jacques Loiseau, Pierre de Montchevreul, Martin Huan et Pierre Tremblay. Presque tous viennent ici se mettre au service du seigneur Noël Juchereau de Chastellées. En sa qualité de commis général des achats sur les vaisseaux, celui-ci s’embarquera pur la France en octobre 1647 afin d’aller faire part au Roi des difficultés de la colonie. Noël s’éteindra à Orléans en juillet 1648 et, le 7 octobre 1649 Geneviève Juchereau, épouse de Charles Le Gardeur de Tilly, fera requête pour faire dresser l’inventaire des biens de son frère Noël. Ce document révèle que Louis Houde est serviteur de cette famille et il appert qu’il devra y rester au moins trois ans avant de pouvoir songer à s’établir sur son propre lot.

 

Les premières acquisitions de terre

Pourtant, dès 1649, Louis était déjà possesseur, en société avec son camarade de voyage Jean Dufour, d’une terre de douze arpents de font donnant sur le fleuve, sur vingt de profondeur, que Jean Juchereau de Maure leur avait concédée dans la seigneurie de Cap-Rouge, vraisemblablement dans les limites de la paroisse actuelle de Saint-Augustin. Le 11 octobre de la même année, les deux associés céderont cette terre pour la somme de 55 livres à Mathurin Amyot dit Villeneuve. À cette époque, ces terres demeuraient toujours inexploitées à cause du danger constant des incursions iroquoises.

Le 19 juin 1650, Antoine Brassard afferme à notre colon, pour une durée de 6 ans, une terre de trois arpents de font sur la Grande-Allée, entre la propriété de Nicolas Marsolet et celle de Noël Pinguet. Louis a possédé un certain temps une terre d’un demi arpent de front dans l’anse Saint-Michel, vis-à-vis d’un autre lot qui lui avait été concédé sur la falaise au début des années 1650. Cet emplacement d’un arpent et demi de front sur vingt de profondeur donnant sur la Grande Allée sera vendu à Nicolas Gaudry dit Bourbonnière, le 28 juin 1652, pour la somme de 600 livres. Le 20 décembre de la même année, pour la moitié de ce montant, Houde acquerra de Louis Fontaine une terre deux fois plus grande dans la seigneurie de Sillery. Les affaires sont les affaires, et Louis s’y connaît. Toutefois, le 17 février 1653, cette terre sera revendu à Gaudry.

 

L’épouse est une fillette de treize ans

Quelque deux ans plus tard, notre fier colon, qui approche de la quarantaine, trouve qu’il en a assez de la vie de célibataire. Il se déclare prêt à affronter la vie matrimoniale et, pour rattraper le temps perdu, il porte son dévolu sur une fillette de treize ans, Madeleine Boucher. La cérémonie nuptiale se déroule le 12 janvier 1655, dans la maison même du père de cette dernière, à Château-Richer. Elle est présidée par le Père Paul Ragueneau et Toussaint Toupin du Sault signe comme témoin. Cinq ans plus tard, soit le 2 février 1660, Louis Houde reviendra dans cette paroisse recevoir le sacrement de confirmation des mains de Mgr de Laval.

L’année même de son mariage, Louis en profite pour effectuer de nouvelles transactions. Le 13 septembre, il fait donation à ses beaux-parents, Marin Boucher et Périnne Malet, d’une terre d’un arpent et demi. Le 8 octobre, il acquiert de Robert Anest, à la côte de Beaupré, une terre de quatre arpents de front sur le fleuve, au coût de 200 livres. Il est évident que cet achat a été fait en vue d’un profit puisque Louis revend cette terre aussitôt à Jacques Gamache dit La Marre. La vente a lieu le 29 juin 1656 et notre ancêtre encaisse un profit net de cent livres.

 

Un quart de siècle à l’île d’Orléans

Le 27 juin 1656 est une date importante dans la vie de la famille Houde. Ce jours-là, Louis acquiert de Claude Guyon une terre de quatre arpents de front, face au fleuve, dans les imites de la paroisse Sainte-Famille, dans le seigneurie de Lirec, île d’Orléans. Les Houdes s'y transporteront et y demeureront durant près d’un quart de siècle. Cette terre de soixante-douze arpents de profondeur est suffisamment vaste pour permettre à Louis d’y recevoir son beau-frère Louis-Marin Boucher dit Boisbuisson, à qui il loue la moitié.

C’est précisément à Sainte-Famille que les Houde sont recensés en 1666, 1667 et 1681. Au premier recensement, ils ont à leur service un domestique du nom de Florent Lefebvre, âgé de 24 ans ; l’année suivante, ils en ont un autre nommé Robert Tourneroche, qui a 20 ans : à cette époque, la famille possède trois bêtes à cornes et exploite dix-sept arpents. En 18-1681, leur avoir est porté à huit bestiaux et quarante arpents sont mis en valeur.

 

Un vaste domaine à Sainte-Croix

Dès l’année suivante, en 1682, sans doute parce que la terre de Sainte-Famille est devenue trop petite pour faire vivre les onze enfants et les établir, les Houde décident de quitter leur chère île pour gagner un pays plus vaste et plus neuf : le 13 février de la dite année, ils acquièrent des Ursulines de Québec un immense domaine de douze arpents de front dans la seigneurie de Sainte-Croix de Lotbinière. Les fils pourront y trouver leur lot autour de la maison paternelle. Si l’on en croit encore le Père Déziel, la part de Louis fils donne sur les falaises, les rochers, d’où le surnom de Houde dit des rochers ; celle de Jacques est parsemée de ruisseaux : ses descendants porteront le surnom de Desruisseaux. Quant à Joseph, il sera aussi connu sous le nom de Bellefeuille.

Le 9 novembre 1685, l’ancêtre vendra sa terre de l’île d’Orléans à l’abbé François Lamy. Une quittance sera signée le 27 juillet 1686. C’est cette même terre qui sera donnée plus tard aux Dames de la Congrégation de Notre-Dame afin de leur procurer des revenus suffisants pour faire vivre leur école. Quant au domaine de Sainte-Croix, il occuperait aujourd’hui une partie du village actuel.

Le 29 octobre 1709, Louis Houde et Madeleine Boucher font l’inventaire de leurs biens. Le vénérable vieillard est alors devenu nonagénaire et l’on croit généralement que son décès a dû survenir quelque part en 1712. Les registres de Sainte-Croix de cette époque ont été détruits et aucun document ne nous a été laissé pour certifier une date quelconque. Ce que l’on sait, c’est que Louis ne manquais pas de générosité puisque c’est lui qui a donné la terre nécessaire pour y construire la première église. En retour, il recevra de Mgr de Laval un blanc à perpétuité. C’est donc de Sainte-Croix que les Houde ont essaimé et couvert à peu près tout le pays de même qu’une partie des Etats-Unis.

 

Quelques centenaires

La longévité est remarquable dans la famille Houde. Si l’ancêtre a vécu jusqu’à l’âge de 95 ans, Quelques-uns de ses descendants ont fait encore mieux. Notons Louis Hould, marié en 1865 à Justine Marchand et décédé à l’âge de 107 ans ; son fils Lorenzo a célébré son centième anniversaire le 1e janvier 1979 avant de rendre l’âme quelques semaines plus tard, au Foyer de Nicolet. François Houle, originaire de Saint-Liboire, près de Saint-Hyacinthe, est allé terminer ses jours chez son fils Gérard, à Sherbrooke. Né le 13 décembre 1873, ce remarquable vieillard n’a pas craint, à l’âge de 106 ans, de subir une intervention chirurgicale à l’œil gauche. Il est décédé le 18 avril 1981, à 107 ans et quatre mois. Un presque centenaire, Ludger Houle, vit à Trois-Rivières depuis quelques années. Il est originaire de Bécancour.

 

Neuf fils et quatre filles

Les neufs fils de Louis Houde et de Madeleine Boucher se sont tous mariés. Il n’est donc pas étonnant que le chef de cette famille, pour éviter une dispersion possible de leur part, ait décidé en 1682 de gagner le pays neuf et vaste de Sainte-Croix, où l’on pouvait facilement cultiver la terre et pêcher l’anguille. D’ailleurs, tous les enfants qui ont survécu au séjour dans l’île d’Orléans se sont établis à Sainte-Croix même ou tout près. Voici quelques renseignements à leur sujet :

Jean (1659-1701), marié en 1678 à Anne Rouleau. Il a fréquenté le séminaire de Québec et l’école des métiers de Saint-Joachim. Ce couple a d’abord vécu à Sainte-Famille avant d’aller s'installer dans la seigneurie de Villieu. Jean a été inhumé à Saint-Nicolas et Anne à Saint-Antoine-de-Tilly : Françoise (1660-1665) ; son acte de sépulture est inscrit aux registres de Château-Richer ; Louis né en 1662 et marié à Marie-Madeleine Lemay. Cette famille était de Sainte-Croix ; Gervais, né en 1664 et marié en 1689 à Catherine De Nevers. Il a aussi fréquenté le séminaire et l’école de métiers. Il a vécu principalement à Lotbinière ; Jacques (1667-1748), marié en 1692 à Louise Beaudet. Aussi élève du séminaire et de Saint-Joachim. Il a été inhumé à Saint-Antoine-de-Tilly ; Marie, née en 1669 et marié en 1685 à Isaac-Joseph Garnier. Famille de Lotbinière ; Claude, né en 1671 et marié vers 1703 à Marie-Madeleine Lemay. Famille de Saint-Antoine-de-Tilly et de Lotbinière ; Louise, née en 1673 et marié en 1691 à Charles Lemay. Ce couple était établi à Lotbinière ; Marie-Anne (1674-1675) n’a vécu qu’une dizaine de jours. Elle a été inhumée à Sainte-Famille ; Louis (1675-1729), marié en 1711 à Ursule Bisson, a été inhumé à Sainte-Croix ; Joseph, né en 1678 et marié en 1697 à Louise-Angélique Garnier. Famille de Pointe-aux-Trembles et de Sainte-Croix ; Simon, né en 1680 et décédé en 1716, a épousé Marie Frichet en 1703. Ce couple était, semble-t-il, de Saint-Antoine-de-Tilly ; Étienne (1682-1750), marié en 1708 à Élisabeth-Ursule De Nevers, a été inhumé à Lotbinière.

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